Égypte antique : les soins capillaires des pharaons
L’Égypte antique, qui a prospéré pendant plus de 3000 ans, accordait une grande importance à des cheveux sains et bien entretenus. Les coiffures étaient soignées, et en cas de calvitie, des perruques de qualité étaient portées, fabriquées soit avec de vrais cheveux (pour les élites) ou avec des matériaux naturels comme la paille et les fibres végétales (pour se protéger du soleil).
Pour éviter la perte de cheveux, les Égyptiens élaboraient diverses pommades et lotions à base de graisses animales (crocodile, chevreau, cobra, etc.) et de graines de fenugrec. Malheureusement, ces remèdes n’étaient pas miraculeux et n’ont jamais réussi à faire repousser les cheveux. Cependant, les Égyptiens avaient déjà reconnu les bienfaits de l’huile d’amande douce, un ingrédient courant dans les produits capillaires d’aujourd’hui.
Grèce antique : Hippocrate et la lutte contre la calvitie
Dans la Grèce antique, l’intérêt pour des cheveux épais et sains était également présent. Hippocrate de Cos, considéré comme le père de la médecine occidentale, fut le premier à documenter l’alopécie androgénique vers 400 av. J.-C. Également atteint de cette condition, il a tenté de développer des onguents pour contrer la perte de cheveux, mais sans succès. D’ailleurs, de nos jours, la calvitie est souvent appelée « couronne d’Hippocrate ».
En parallèle, l’apparence des cheveux était une préoccupation majeure pour le peuple. Les citoyens de classe supérieure parfumaient leurs cheveux avec des essences aromatiques à base de fleurs, d’épices et d’huile d’olive, tandis que les lotions à base de cire d’abeille leur donnaient un aspect soyeux. Les citoyens privilégiaient les perruques faites de cheveux blonds ou noirs naturels. Les métèques de la classe moyenne utilisaient le safran dilué dans de l’eau de potassium pour teindre leurs cheveux.